J'ai honte de moi, honte de certaines choses que
J'ai honte de moi, honte de certaines choses que j'ai pu écrire ici, honte de cette faiblesse puérile. Je supporte de moins en moins le rôle dans lequel je me suis cantonnée, la jeune fille qui subit en permanence en pensant que c'est l'impuissance qui la guide. Et je me plains et blablabla...
Je considères le mal être comme le centre de ma vie et ce depuis toute petite, je le considérerais certainement toujours ainsi, je n'ai jamais rien connu d'autre, dans aucune situation. C'est un mal être sans cause, sans but, sans loi. Étrangement j'y tiens énormément, il est moi et je suis lui. La lourdeur me permet de garder les pieds sur terre, la lègèreté quand à elle me donne le tournis, elle fait chavirer mon coeur dans une belle flaque de vomi. Depuis quelques mois je me laisse avoir par des idéaux préconçus, je tiens la main à la normalité et je la suis à l'aveuglette. Elle a cette voix rassurante qui me susurre avec certitude qu'elle est la séve de l'humanité, alors bien sur je n'ai plus peur. Je m'invente des douleurs, je m'invente des rêves, je m'invente une vie. Je me crée un personnages aux antipodes de mon être véritable.
Et puis la lucidité m'est tombée dessus. La post adolescente inhibitrice à rater son coup, je ne suivrais pas la fadeur d'une vie toute tracée, je ne supporterais pas l'ennui ou l'héresie de la vie en couple. Le choix a été difficile, accepter l'anormal et le rejet, accepter surtout ce besoin maladif de solitude, accepter que ma vie durante ne signifiera qu'un.
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P.s : L'absinthe donne la diarrhée. Testé et approuvé -_-"