22 août 2009
Pauvre déambulante, je marche à n'en plus finir.
Pauvre déambulante, je marche à n'en plus finir. Mes pieds torturés étouffent leur douleur à travers quelques miserere perdus, tandis que mon esprit, lui, vagabonde, il se languit d'un monde silencieux et ingénu. Seule au milieu de colosses architecturaux, guidée par les caniveaux médiévaux. J'en oubli la lourdeur viscérale, j'en oubli la splendeur abyssale. Heureuse est la souffreteuse dans l'oubli machinal.
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